Category Archives: Creepy-Crawling

ma production / my production

Goccologie / Technologic

Un weekend, du temps, une gocco et plein d’autocollants vierges. Pas de vidéo, juste une série de photos. J’ai tenté un effet spécial qui demande un gros effort d’imagination. Okay on s’accroche et on y crois. Le truc c’est de matter les photos en chantonnant Technologic de Daft Punk dans sa tête. Pas besoin d’être bilingue, du bon yaourt fera l’affaire, il suffit de foutre des “it” un peu partout. Mon machin est foireux, ça tiendrait pas 8 secondes dans la chanson!

Hey ho fellows. Here is a new series of pictures. I made some gocco prints this weekend and I am sharing it with you. Way too lazy to make a video, I tried to find something fun. Not any good idea. So I came up with that. Look at these pictures and try to have the melody Technologic by Daft Punk in your mind. It kinda works if you are stupid enough.

Sketch it

Draw it

Surround it

Reduce it

Screen it

Ink it

Over-ink it

Press it

Pull it out

Smell it

Watch it

Keep doing it

Keep doing it

and stick it

… technologic! technologic!

De retour / That’s a come back

Salut.

Cette fois j’avais vraiment déserté le blog. Ça fait plusieurs mois. Non pas par une décision ou une volonté précise, c’est juste arrivé comme ça. Plusieurs fois j’ai faillit balancer des petites séries de photos mais j’ai pas eu de vraie motiv et j’ai pas envie de me forcer, ça donne jamais rien qui ne vaille le détour. Aujourd’hui j’ai des choses à dire et à montrer.



Il y a quelques années, en 2006 si je compte bien, j’avais quasiment arrêté de coller, ça a duré plusieurs mois. Plus l’envie. Pourtant j’ai continuer a produire. Arrivé l’été, j’avais un stock de 3000 stickers. Que des insectes, toutes les tailles, toutes les couleurs. J’ai passé deux mois fabuleux à arpenter les rue de panam-l’étouffante; à profiter de la moindre occasion, du moindre quart d’heure de rabe pour faire des détours et recouvrir un peu plus. Mes semelles ont rapetissé d’un bon millimètre.

Je sais plus pourquoi je parle de ça… ah si, c’était pour dire que j’ai refait pareil cette été. Non j’ai pas collé 300 machins, toutefois j’ai produit plusieurs centaine d’autocollants, tout doucement, sans vraiment les coller. Au niveau de la démarche cette série était dans la continuations de mes bonshommes gesticulants, j’ai creusé la question un peu plus profondément et j’ai travaillé plus en détail. Mais j’ai surtout redécouvert le plaisir des premières fois. Ça m’a rappelé ce que je ressentait au tout début, innocent et bien au chaud caché sous mon ignorance et mes maladresse. Ce sentiment que j’ai doucement appris a connaitre, ce sentiment que j’avais faillit tuer à force de vouloir le dompter. Je ne parle pas de cette envie de tout connaitre et d’avaler la culture “art de rue” le plus vite possible, ce truc que beaucoup ont eu je pense, de consommer un maximum d’images, d’être tout foufou et d’en parler à chaque fois que l’occasion pointe son museau. Non, ce qui m’est réapparut c’est l’obsession de produire plus et de ne jamais être satisfait, ce coup de pied au cul constant que l’on possède quelques temps.

J’utilise souvent le mot produire, cette fois ci c’est pour insister sur l’idée que je découpe ma création en petites étapes. En gros à chaque fois que j’arrive à finir quelques autocollant j’en recommence le double; comme ça je cultive un sentiment d’incomplétude étrangement précieux. Je me stresse ne regardant la pile des “à moitié fait”. J’en termine quelques uns qui forment une nouvelle pile, celle du repos. Mes yeux s’y posent 8 bonnes secondes, je me sens léger, puis ils se refocalisent sur la pile précédente. Ainsi de suite. C’est devenu une addiction, j’en suis conscient et pourtant j’ai l’impression d’y être embourbé pour un moment. Beaucoup de choses se mêlent dans ma tête et se réunissent autour de ces petits corps dégingandés. Savoir que je m’investit autant a créer ces quelques objets insignifiants me réconforte. J’ai en moi cette impression flou de contrôler en partie ce paradoxe qui se balade entre l’utile et le futile. L’autre jour j’ai entendu “ce que je donne on ne pourra pas me le reprendre”, ça m’a fait sourire.

J’ai pas envie d’en dire plus. Le mois de septembre a eu son lot de mauvaises nouvelles et ça m’a désolé. Il y a aussi eu des bons moments et des rencontres intéressantes. Je suis pas d’humeur a stagner ça n’empêche pas de garder en mémoire ces histoires et ces bouts de vie partagés.

Donc voici une vidéo qui peut éveiller votre curiosité et peut être vous donner des idées. Amusez-vous!

Hi fellows!

Okay, okay, I have been a little bit lazy. I didn’t update since some months. No big deal, I had nothing great to speak about. Many times I tried but it was not really convincing, no need to force myself, this blog is just pleasure. Today I have stuff to show and to speak about, so I’m glad to share it with you.

Around 2006 I stopped sticking for many months. I lost my motivation or something like that… I don’t really know what happened. The only thing I know is that I kept making stickers all this time, I ended up with a couple of thousands; and during the summer I had two months to spend in my town (Paris). I used every opportunities to walk around and cover new streets. I guess I had to buy a new pair of shoes by September.

What was my point? Humm… Oh yeah, this summer was almost the same. I didn’t produce as much, but at least I would say 800 pieces. Slowly, step by step, methodically. They are not out yet… or may be just a couple of them. I kept the idea I had last year and tried to push it deeper. I had this crazy feeling, this fresh air you have when you have your first time, this feeling I felt when I made my first bugs. Something I lost years ago. I guess the more you try to describe this feeling the more you loose it. I’m not speaking about the excitement you can have when you discover the “street art” culture. The feeling I rediscovered was this need of always making more, pushing the production to an obsession.

This was a tough month, full of bad news. Some good things happened too but I don’t feel really talkative right now. I try to stay positive and come back to concrete creation without the usual blabla… in fact it’s just hard for me to speak in English at the end of the week.

Images talk by themselves, I hope you’ll enjoy them.

Voleurs / When Waldo meets Kodak

Voleurs

Petit collage de bon matin. Ça faisait quelques mois que cette affiche attendait d’être libérée. Vu que mon départ s’approche, j’essaie de vider les fonds de tiroir. Du coup j’suis retourné sur ce petit mur bien crade et peu visible. Mélange de souvenirs, de nostalgie, de jeu sur les couleurs et sur les similitudes entre ces personnages issus de la culture populaire… et surtout petit clin d’œil aux scopophiles que nous sommes!

When Waldo meets Kodak

This one was waiting to be stuck since a while. I’m leaving pretty soon, it was time for Waldo to lost himself in the street. I went back on this dirty wall !

waldo