Une grande mascarade
Pour célébrer ce weekend déguisé je vous propose une petite sélection d’interventions urbaines centrée autour du visage. Certaines photos commencent a dater d’autres sont plus récentes, toutes datent de 2009. On a beau parler de la diversité des créations artistiques les formes humaines, les visages (ainsi que les animaux) reviennent souvent. Mis à part dans l’ornementation, les formes purement abstraites restent assez rares. J’imagine qu’on a envie de représenter le vivant… tiens d’ailleurs j’oubliais les végétaux. Connaissant la durée de vie d’une image posée dans la rue et des quelques secondes que certains consacreront à l’apprécier il doit aussi s’agir d’un besoin de communication immédiate. L’autre jour en regardant un blog sur les tags puis en me tournant vers ma maigre bibliothèque je me suis fais la remarque qu’avec 26 lettres on arrivait à une multitude de mots et de styles. Un peu comme les histoires de Raymond Devos où il tire sans relâche sur son idée et la tord à l’extrême. Je dérive un peu, c’est normal c’est pour camoufler ma grosse tarte à la crème du dimanche. Bref, (attention elle arrive avec ses gros sabots et elle éclabousse méchamment) avec deux yeux, un nez et une bouche on obtient une richesse d’idées qui semble inépuisable. Appréciez!
Masks and faces
To celebrate this costumed weekend I would like to show you this selection of artistic stuff seen in the street representing faces/masks. All this pictures have been taken this year. It is interesting to see how, most of the time, we end up representing human bodies, faces and also animals. It looks almost instinctive how we need to represent living things. Abstraction by themselves are rare. May be they need more time to be appreciated. The street might not be really appropriate for that. You can create so much words with 26 letters, it’s fascinating (and quite obvious, I know) how many different things you can create with two eyes, a nose and a mouth. I hope you’ll enjoy this little masquerade!
Sacrément motivé ou enervé sur la 16 (celle sur le trottoir)